LYON 06.12.2025

ISÈRE : LE PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE DISPARU EST VISÉ PAR DES PLAINTES POUR VIOL ET AGRESSION SEXUELLE

Isère : Le professeur de philosophie disparu est visé par des plaintes pour viol et agression sexuelle

ENQUÊTE CHOQUANTE • Le professeur de philosophie Christophe Barbereau, d'un lycée de Saint-Romain-en-Gal (Rhône), dont la disparition le 11 mai dernier en Isère avait suscité l'inquiétude, est désormais au centre d'une enquête pour viol et agression sexuelle sur mineurs. Au moins deux plaintes le visent.


Sa disparition soudaine, le 11 mai dernier, de son domicile de Reventin-Vaugris (Isère), avait rapidement déclenché l'inquiétude. Les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins, et ses proches avaient même organisé une battue pour tenter de le retrouver, en vain. Sa moto, une BMW S1000R, a d'ailleurs été retrouvée quelques jours plus tard dans la Loire, à une trentaine de kilomètres de chez lui.

Le professeur de philosophie du lycée Ella-Fitzgerald de Saint-Romain-en-Gal, près de Vienne (Rhône), âgé de 44 ans, aurait-il finalement planifié cette disparition ? De nouvelles révélations faites par Le Dauphiné Libéré ce mercredi, et corroborées par Le Progrès, indiquent que le quadragénaire est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle sur mineurs.


Une victime aurait subi des viols dès ses 14 ans

Une jeune femme, aujourd’hui âgée de 30 ans, a déposé plainte à Blois (Loir-et-Cher) le 3 février dernier. Elle y dénonce des agressions sexuelles et des viols commis par le professeur de philosophie – également moniteur de judo – dès l'âge de 14 ans. L'homme serait également visé par, au moins, une seconde plainte, déposée à Chartres (Eure-et-Loir).

Il est rapporté que l'enseignant a envoyé les derniers cours du programme à ses élèves en avance, les informant qu'il ne viendrait plus en classe, quelques jours avant sa disparition. C'est après avoir eu connaissance de l'existence d'une de ces plaintes que Christophe Barbereau aurait soudainement disparu, jetant une lumière sombre sur son absence prolongée. Sa sœur, Noémie, qui avait organisé les battues, a découvert ces graves accusations par la presse.