LYON 07.06.2025

LYON : LE DOMICILE DU PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE VISÉ PAR DES TAGS PRO-SQUAT, BRUNO BERNARD PORTE PLAINTE

Lyon : Le domicile du président de la Métropole visé par des tags pro-squat, Bruno Bernard porte plainte

ACTION - Des militants anonymes ont revendiqué, via un texte en ligne, des tags menaçants apposés sur le domicile de Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon. Ces actions, menées au nom de la défense des sans-abri, ont poussé l'élu à déposer plainte.


Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé vendredi avoir porté plainte. La raison ? Des « messages d'intimidation » ont été tagués sur son domicile, une action rapidement revendiquée en ligne par des militants anti-expulsions.

« Un groupuscule s'est introduit dans ma copropriété pour y inscrire des messages d'intimidation me visant personnellement. Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique », a expliqué l'élu sur X (anciennement Twitter). Il a également insisté : « Les menaces, les intimidations et les intrusions dans la sphère privée ne sauraient être tolérées dans un État de droit ».

Dans un texte diffusé sur le site Rebellyon, connu pour sa proximité avec l'ultra-gauche lyonnaise, des militants anonymes ont revendiqué cette action au nom de la défense des sans-abri. Ils ont expliqué avoir tagué le message suivant : « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! ».

Bruno Bernard défend son action en faveur de l'hébergement d'urgence

Leurs menaces vont plus loin : « La prochaine fois que la métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble ». Les militants reprochent à la collectivité d'expulser « de nombreux squats » chaque année.

Pourtant, Bruno Bernard affirme que la Métropole déploie des efforts « très larges » en matière d'hébergement d'urgence. Selon ses dires, le budget alloué à cette cause a été multiplié par 14 depuis le début du mandat écologiste, passant de 800 000 euros par an en 2019 à 11,3 millions en 2024. Ce financement permet désormais la prise en charge de près de 1 200 personnes.